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Coup d’œil dans le rétroviseur, pour aller de l’avant

Depuis dix-huit mois, EDI-Optique a pris un virage important. M’appuyant sur mon expérience acquise chez Nestlé, et constatant les bénéfices naissants de l’EDI au sein de Rodenstock, j’ai souhaité donner une nouvelle impulsion…

par Gilles Sauvanaud, Président d’EDI-Optique

Depuis dix-huit mois, EDI-Optique a pris un virage important. M’appuyant sur mon expérience acquise chez Nestlé, et constatant les bénéfices naissants de l’EDI au sein de Rodenstock, j’ai souhaité donner une nouvelle impulsion à l’Association. Spécialisée dans la définition de normes depuis plus de dix ans, l’Association se refusait à entrer en scène d’un point de vue opérationnel. Et pourtant…

Découvrant sur le terrain ‒ auprès de mes clients opticiens ‒ les difficultés rencontrées, il semblait évident que l’Association se devait de répondre à quelques problématiques très opérationnelles. C’est ainsi que, au premier semestre 2010, mes collègues du Conseil d’Administration et moi avons mis le pied à l’étrier. Appuyés par le Comité Technique, nous avons identifié quatre axes de déploiement, dont un axe fétiche: la qualité. C’est celui pour lequel je me suis personnellement engagé. L’objectif? Améliorer l’EDI au quotidien pour tous les acteurs. Le credo: «Les normes existent, il ne reste plus qu’à les déployer au complet. Pour cela, il faut améliorer la qualité des échanges.» Et ça marche… L’ensemble de la filière appuie la démarche. Le groupe de travail qui se penche sur ce sujet est de loin le plus fréquenté de l’histoire de l’Association. Éditeurs, opticiens, fabricants, trente-cinq sociétés de l’optique ont délégué des spécialistes pour améliorer la qualité. Concrètement, les premiers résultats ne vont plus tarder grâce à la mise au point d’un système de contrôle automatique de la qualité des catalogues électroniques et à la labellisation des logiciels de gestion de point de vente.

Au cours des dix-huit derniers mois, l’activité de standardisation ne s’est pas relâchée pour autant. L’Association a publié deux nouveaux standards au top de la technologie pour les catalogues et pour les commandes électroniques. Les travaux sur la dématérialisation des factures ont largement progressé, générant une ribambelle de projets très concrets dans le marché. Plus fastidieux, les travaux pour l’amélioration de la gestion des retours produits n’en sont pas moins importants. De ce côté-là, un standard est en préparation.

Reste le dossier sensible des échanges avec les OCAM. Le Conseil d’Administration a mis en œuvre plusieurs mesures pour améliorer la coordination entre les organes politiques de la profession et l’organe technique qu’est EDI-Optique. Parallèlement, nous avons décidé de réactiver des relations constructives avec le Comité Technique de l’UNOCAM dans un premier temps,  en ayant pour objectif d’éviter une multiplication des standards de gestion de la prise en charge; puis, dans un deuxième temps, nous visons le but de gérer les contraintes soulevées par le déploiement opérationnel et celui de standardiser les échanges de données relatifs aux flux financiers.

L’Association est au sommet de sa forme. Jamais elle n’a eu autant de ressources, jamais elle n’a compté autant de membres, jamais il n’y a eu autant d’échanges électroniques dans la profession et, surtout, jamais les projets n’ont été aussi proches du terrain.

 

De grands challenges restent toutefois à relever et le virage entamé en direction d’une activité plus opérationnelle doit être confirmé. L’Association est un outil au service de la profession. Elle doit être utilisée au moins pour:

  • résoudre sur le terrain les difficultés de déploiement,
  • mutualiser, démocratiser les outils, et
  • développer l’expertise et la productivité dans les échanges entre tous les acteurs de la profession.

J’espère me frotter de nouveau d’ici quelques temps, à Singapour, aux bénéfices des standards EDI-Optique.  L’Association et ses standards affirment en effet clairement leurs velléités internationales. J’ai été très heureux de présider l’Association durant ces dix-huit mois et, à la veille de mon départ pour l’Asie, je confie à mes collègues les clés d’une Association prête à relever les défis du futur…

Bon vent!

Gilles Sauvanaud

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